Guerquesalles - Paroisses Catholiques du Pays d'Auge Ornais

Paroisse St Benoit en Auge
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Paroisse de la Sainte-Trinité en Auge
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Guerquesalles

Les Paroisses > Saint Benoit en Auge > Patrimoine
Eglise Saint-Germain l'Auxerrois

Dominant la vallée de la Vie, l'église de Guerquesalles remonte au 13e siècle. Elle se présente sous la forme d'un vaisseau rectangulaire construit en moellon et précédé d'un clocher porche en pierre de taille avec flèche en maçonnerie.
En 1847, une chapelle latérale en pierre de taille et voûtée d'arrêtes lui a été adjointe au sud pour abriter les tombeaux de la famille Watier de Saint-Alphonse et de Mackau. Des travaux de restaurations ont été réalisés sur l'édifice en 1889 sous la direction Charles Prempain fils, architecte à Sées. La charpente remonte à l'époque de la guerre de Cent-Ans.

L'intérieur, plus particulièrement la nef, a été remanié lors des travaux de 1889. Il est plafonné en fausse voûte en berceau, à l'exception de la chapelle, qui a des croisées d'ogives. Un ensemble de huit verrières éclaire l'édifice. La plus ancienne verrière est celle de la Vierge à l'Enfant. Conçue en 1847 par le verrier J. Vigne d'après le carton de Duveau et restaurée en 1895 et après la guerre, elle porte l'inscription « Sous la protection de Jésus et de Marie on repose en paix ». Les armoiries des Watier de Saint-Alphonse et des de Mackau encadrent la scène principale.

Les sept autres ont été exécutées par Duhamel Marette, maître-verrier d'Evreux. Cinq d'entre elles ont été commandées entre 1873 et 1898 par Madame de Quinsonas ou M. de Mackau, pour commémorer un événement familial ou le souvenir d'un défunt. Les scènes peintes sur ces vitraux traitent principalement de deux sujets :
  • Sujets bibliques : Education de la Vierge, la Sainte-Famille dans la charpenterie et la Vierge à l'Enfant.
  • Vie des Saints : sainte Elisabeth de Hongrie avec le miracle des roses, La Donation du Rosaire à sainte Catherine de Sienne et à saint Dominique avec en arrière-plan saint Dominique prédicant et la rencontre entre saint Dominique et saint François d'Assise, sainte Isabelle en clarisse visitée sur son lit de mort par saint Louis, saint Humbert en abbé construisant l'abbaye de Marolles et sainte Geneviève consacrée à Dieu par saint Germain d'Auxerre en évêque.

Le vitrail de la visite de saint Louis à saint Isabelle a été érigé, selon l'inscription, en mémoire d'Isabelle Maison, veuve d'Albert de Vatimesnil décédée lors de l'incendie du Bazar de la Charité à Paris le 4 mai 1897.

De chaque côté de la porte d'entrée sont placés les fonts baptismaux en marbre rose de plan ovale du 19e siècle et un confessionnal en chêne de la même époque. Au-dessus sont accrochés deux toiles. Celle de droite (lorsque l'on entre), peinte à la fin du 17e ou au début du 18e siècle représente saint Clair en pied portant la dalmatique du diacre et tenant un livre dans sa main droite et le haut de son crâne dans sa main gauche. Dans la partie supérieure, un ange tient une couronne et la palme du martyr. Le cadre est orné de glands, de ruban et de feuilles. Celle de gauche, une Annonciation, copie d'après François Le Moyne (-), est de mêmes dimensions et est placée dans un cadre semblable. Peinture du 19e siècle, elle remplacerait une œuvre analogue à la toile de saint Clair.

Réalisée au 18e siècle, la chaire est ornée de volutes, de feuilles d'acanthe et de fleurs.

Les retables latéraux en bois peint datent de la première moitié du 18e siècle et possèdent un décor comprenant des motifs végétaux (vigne, palme, chutes et pots de fleurs...) et architecturaux (volute, modillon, rosace, rinceaux, ruban...). Les colonnes, dont les décors sont taillés dans la masse, sont surmontées de chapiteaux corinthiens. Les tableaux ont été remplacés par des statues au 19e siècle.

Le maître-autel date de la fin du 19e siècle. Son retable a été réalisé dans la première moitié du 18e siècle. Lors de sa restauration au 19e siècle, il a subi quelques ajouts, dont les deux anges en plâtre de part et d'autre de l'autel.

Le tabernacle à ailes et les gradins sont du 18e siècle. Chaque pan est séparé l'un de l'autre par des colonnes à chapiteaux corinthiens. Au milieu du 19e siècle, les peintures des ailes ont été refaites et les anges en prière en amortissement ont été ajoutés. Le calice ornant la porte est aussi un élément rajouté. De chaque côté, deux toiles figurent les bustes du Christ souffrant et de la Vierge de douleur. C'est également au 19e siècle que la réserve a été placée sous le tabernacle en enlevant une partie des gradins. Son ornementation comprend des chutes de  feuilles, des feuilles d'acanthe, des volutes, des têtes d'oiseaux, des fleurs, des draperies, des rosaces et des rinceaux.

Le retable, de la première moitié du 18e siècle, est décoré de pots de fruits, de rinceaux, de volutes, d'éléments à forme végétale, de feuilles d'acanthe et de rayons.  La toile centrale, très restaurée et représentant la Descente de la Croix et les instruments de la Passion remonte au début du 18e siècle. Elle est séparée des ailes latérales par des colonnes à chapiteaux corinthiens. Ces ailes sont occupées par des niches orné de coquille et abritant deux statues en pierre calcaire de la première moitié du 18e siècle. Celle de gauche montre saint Germain, évêque d'Auxerre, en pied avec chape et mitre et celle de droite, saint Clair en pied revêtu de la dalmatique diaconale tenant dans la main droite la palme du martyr et dans la gauche son crâne.

Près de ce maître-autel, le beau poêle de chauffage de la seconde moitié du 19e siècle. Réalisé en fonte, il présente des panneaux en reliefs à sujets mythologiques (Jupiter enfant avec la foudre et l'aigle ses deux attributs) ou décoratifs (femme jouant de la flûte en présence d'un putto dansant, hirondelle, scène avec quatre putti). D'autres panneaux, à décor peint, figurent des bouquets de fleurs ou des oiseaux d'inspiration japonaise.

La chapelle latérale renferme un mobilier en métal fondu ou en fonte. Le tabernacle néogothique en fonte est accompagné de six chandeliers d'autel de même facture. Orné de colonnes, de pinacles, de crochets et de motifs végétaux, il présente un Bon Pasteur sur la porte et un Christ en croix au sommet du fronton. Deux ensembles funéraires monumentaux ou enfeux occupent les parties latérales. Celui de l'ouest abritent les restes de du lieutenant-général Pierre Watier de Saint-Alphonse et de son épouse Annette et celui de l'est les ossements de l'amiral de Mackau et de sa femme.

« MAISON PAROISSIALE »
18, rue Gigon La BERTRIE - 61120 VIMOUTIERS
Tél: 02 33 39 02 23
Copyright Octobre 2022
     Permanences d'accueil :
  • Lundi : 10h00- 12h00
  • Mercredi 10h00-12h00(Prêtre)
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    Permanence d’accueil à la sacristie du Sap : Mardi : 10h00-12h00
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